entraînement du film 35 et 16 mm par une griffe ; magasin détachable extérieur à débiteur pour film 16 mm 120 m avec débiteur denté ; loupe de visée reflex Kinoptik ; obturateur réglable et reflex à surface réfléchissante renvoyant, pendant le temps d'obturation, l'image dans la loupe de visée ; tourelle rotative à trois objectifs ; compteur métrique ; tachymètre ; trépied avec plate-forme panoramique vertical et horizontal ; compendium à soufflet ; poignée cuir
Coutant André
Paris, 3 bis villa Flore
Eclair, Société des Etablissements
Paris, 12 rue Gaillon
Coutant André
Paris, 3 bis villa Flore
Eclair, Société des Etablissements
Paris, 12 rue Gaillon
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Apochromat Kinoptik Paris 1/2, F. : 100 mm n° 42 198 Apochromat Kinoptik Paris 1 / 2,5, F. : 150 mm n° 44 102 Apochromat Kinoptik Paris F. 2 focale 100 mm n° 28 197
Ouvert :
Informations non disponibles
Fermé :
Longueur : 47 cm
Largeur : 28 cm
Hauteur : 36.5 cm
Diamètre :
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Marque : "16 Caméflex standard, Brevets Coutant-Mathot", "Eclair Paris constructeur", & "Radiodiffusion télévision française type Ca, n° 515, marché 12 279/59".
La version 16/35 mm du Caméflex est présentée au Salon du cinéma à Paris en octobre 1950.
"Le Caméflex offre l'étonnante particularité d'être aussi portable en 120 m que le plus léger des appareils 30 m, grâce à la position naturelle qu'il prend lorsque l'opérateur en pose le chargeur sur son épaule droite ; de la main gauche il soutient la caméra en tenant le moteur de la main droite. L'obturateur réflex comporte une surface réfléchissante qui, pendant le temps d'obturation, renvoie l'image dans la loupe de visée. La loupe de visée à position ajustable "oeil droit - oeil gauche" et à réglage dioptrique est orientable de 360° parallèlement à la caméra ceci évite la plupart du temps des positions inconfortables à l'opérateur. Par la vision réflex, claire et précise, on assiste pendant le tournage à la vision de la scène photographiée... L'obturateur réglable de 200° à 35 ° assure au Caméflex une luminosité jamais égalée. Il coupe le faisceau lumineux à très faible distance du plan focal et permet un respect parfait du contraste des images, sans pénombre. L'appareil est en alliage léger protégé par un traitement anodique. Son mécanisme monobloc actionne les deux griffes de traction du film. Le couloir en acier chromé est muni d'un presseur latéral maintenant le film guidé sur 14 perforations contre une barrette fixe, c'est à dire sur la totalité de son parcours. Ce dispositif, complété par un jeu de presseurs constants ménagé sur les chargeurs, assure une fixité latérale et verticale absolue" (Brochure Caméflex, Caméblimp, Aquaflex, Paris, Eclair International, s.d.).
"Nous avons fait fonctionner le Caméflex à diverses vitesses, de 10 à 48 images à la seconde : les résultats que vous verrez dans La Beauté du diable ont été parfaits. Le Caméflex est la plus extraordinaire nouveauté que j'aie vue depuis que je suis derrière une caméra" (René Clair, in Livre d'or Caméflex, Paris, Eclair, s.d.).
"Appareil remarquablement conçu et construit qui aura son utilisation pratique dans La Divine tragédie" (Abel Gance, in Livre d'or Caméflex, Paris, Eclair, s.d.)
"...Après plus d'un an d'expériences diverses faites avec le Caméflex, au cours des prises de vues de films tels que Les Amants de Vérone, La Marie du port de Marcel Carné, j'ai pu éprouver cet appareil (tant en extérieurs qu'en studio) dans des conditions de travail souvent difficiles, et qu'il m'a donné les plus parfaits résultats" (Henri Alekan, in Livre d'or Caméflex, Paris, Eclair, s.d.).
"Cet appareil léger, perfectionné, est très utilisé parmi les caméras professionnelles de sa classe pour les prises de vues courantes. Deux caractéristiques principales : a) C'est un appareil bi-format : 16 mm ou 35 mm à volonté. Il suffit pour passer d'un format à un autre de changer la fenêtre d'impression, la fenêtre 16 venant se loger à l'intérieur de la fenêtre 35, sa fixation étant assurée par une glissière. Des magasins mécaniques spéciaux à chaque format sont alors employés. b) Une tourelle divergente à trois emplacements. Pour manoeuvrer cette tourelle, il suffit de débloquer le bouton central et de tirer l'ensemble vers soi. Il est alors possible de placer l'objectif choisi dans le logement inférieur qui est celui de la prise de vue. Bloquer de nouveau le bouton central. Autres particularités du Caméflex : le système reflex à 45° par obturateur rotatif" (Pierre Brard, Technologie des caméras, Paris, Editions techniques européennes, 1975, p. 191-193).
"L'année 1946 a vu sortir la première caméra portable française à vision reflex : le Caméflex Standard. Cet appareil a obtenu depuis les plus hautes récompenses internationales, et est exporté dans le monde entier. En 1949, le Caméflex était adapté aux besoins de la prise de vues sous-marines et devenait la première caméra sous-marine à vision reflex et produite industriellement sous le nom d'Aquaflex. La même année voyait la sortie du Caméflex-Télévision destiné au filmage des tubes cathodiques. Toujours en 1949 un progrès important était réalisé avec la sortie du Camé 300 Reflex, appareil de studio insonore à vision reflex, issu des brevets Coutant-Mathot utilisés pour le Caméflex Standard. 1950 a vu la sortie de l'appareil mixte 16/35 qui n'est autre qu'un Caméflex 35 ayant la possibilité d'utiliser soit le film 16, soit le film 35, sans même arrêter l'appareil. Cette conception révolutionnaire a provoqué un immense succès qui permet l'exportation dans le monde entier. Enfin, en 1952, à la suite d'une récente invention, on entrevoit d'équiper rapidement les caméras avec un système de sensitométrie automatique basé sur l'exploration de la surface à photographier par une minuscule cellule photo-électrique [...]", (Ciné Sciences photographie, septembre 1952, p. 11-13).
Brochure Caméflex, Caméblimp, Aquaflex, Paris, Eclair International, s.d.
Extraits du livre d'or "Caméflex", Paris, Eclair, s.d.
"Présentation de nouveaux appareils : la caméra 35 mm portable Caméflex-Eclair", Bulletin de l'AFITEC, n° 2, 1947, p. 37-39.