disque de verre peint à la main de 34 cm Ø avec douze images, monté sur le même axe qu'un obturateur en bois à quatre ouvertures rondes occupées par quatre lentilles ; engrenages pour la rotation des deux disques en sens contraire ; roue d'entraînement avec courroie en cuir ; tube optique en cuivre verni ; pied en métal et en cuivre
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Louis-Jules Duboscq
Paris, 21 rue de l'Odéon
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4 lentilles 8 cm Ø et une 10,5 cm Ø
Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 30 cm
Largeur : 60 cm
Hauteur : 66 cm
Diamètre :
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"J. Duboscq à Paris" gravé sur le tube optique. Modèle plus évolué que celui conservé au CNAM, qui date de 1853. Au catalogue Duboscq de 1885, se trouve un "Phénakistiscope de projection à images transparentes" se plaçant devant la lanterne "photogénique" et vendu 260 francs. Le premier modèle du phénakistiscope de projection figure au catalogue Duboscq de 1856. En réserve : 12 disques de verre peints à la main.
Duboscq, Louis Jules : né à Villennes (Seine-et-Oise) le 5 mars 1817, mort à Paris le 24 septembre 1886. Opticien et fabricant d'instruments de précision, Duboscq a marqué durablement l'histoire des projections lumineuses en France. Gendre de l'opticien Jean-Baptiste François Soleil chez lequel il est entré en apprentissage le 13 mai 1834, il s'occupe particulièrement de la fabrication des instruments d'optique tandis que Henri Soleil, fils de Jean-Baptiste François, se charge de la taille des lentilles. Soleil père se retire en 1849, et Duboscq prend la direction des affaires jusqu'en 1886. Il fabrique et commercialise une grande quantité d'appareils d'optique importants, parmi lesquels la superbe " lanterne photogénique " en cuivre, lancée en 1850, certainement le meilleur projecteur français du XIXe siècle, éclairée par une lampe à arc et à régulateur électrique de Léon Foucault ; le projecteur de disque stroboscopique sur verre, fabriqué vers 1853-1854, dont deux exemplaires différents sont conservés au Musée des arts et métiers et à la Cinémathèque française ; le stéréoscope conçu d'après Brewster, qui connaîtra un succès immense à partir de 1851 ; le " stéréo-fantascope ou bioscope ", visionneuse de clichés stéréoscopiques animés, breveté en 1852 ; l'héliostat de Silbermann, etc. Il entretient d'excellentes relations avec les plus grands savants de son époque ; l'abbé Moigno est l'un de ses amis proches. On notera d'ailleurs que Moigno assiste à Londres, le 13 juillet 1854, à une séance de projection donnée par Duboscq à l'intérieur de la célèbre Royal Polytechnic Institution, alors dirigée par J.H. Pepper (une plaque de verre de la Royal Polytechnic, conservée à la Cinémathèque, représente la " lanterne photogénique " en marche). Outre les lanternes de projections, on trouve aussi dans le magasin parisien de Duboscq, qui se trouve au 21 rue de l'Odéon (les ateliers sont installés au 30 rue Monsieur-le-Prince) des collections de plaques de verre fixes ou mécanisées, des anorthoscopes, phénakistiscopes et toutes sortes de lampes oxhydriques ou électriques. Le 28 juillet 1879, il créé une société avec son neveu et gendre, Alexis Albert Duboscq, et le 1er juillet 1885, il en fonde une autre avec son futur successeur, l'ingénieur François-Philibert Pellin, qui reprend la firme après son décès en 1886. L. Mannoni (Réf. : Archives de Paris ; Annuaires du commerce ; catalogue Maison Jules Duboscq, Historique et catalogue de tous les instruments d'optique supérieure, Paris, 1885 ; catalogues Instruments d'optique et de précision Ph. Pellin, Paris, 1903 ; manuscrits de Duboscq conservés au Musée des arts et métiers ; Paolo Brenni, " Soleil, Duboscq and their successors ", Bulletin of the Scientific Instrument Society, n° 51, 1996.)
John Henry Pepper, The Boy's Playbook of Science, Londres, 1869, p. 313.